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Test de Mutant Year Zero: Road to Eden

Edité par Funcom, Mutant Year Zero : Road to Eden a fait son apparition en fin d’année passée. Aux premiers abords, le jeu peut laisser perplexe, surtout au niveau des protagonistes jouables : un canard & un porc faisant équipe ?! Pour ceux qui connaissent le jeu XCOM, Mutant s’inspire de son gameplay et notamment de son système de combat.

Nous voici donc plongé dans un monde post-apocalyptique suite à une grave épidémie. De nouvelles races ont ainsi fait leur apparition. Seuls quelques humains et mutants sont désormais toujours en vie et ont ainsi pu trouver refuge dans un lieu particulier, l’Arche. Ce monde est ainsi divisé en deux parties : l’Arche qui fait office de sécurité, et la zone, le reste de la planète envahi par différentes races. Comme nous vous l’indiquions précédemment, le jeu débute avec deux protagonistes (et oui, d’autres copains sympathiques viendront vous aider au fil de l’aventure). Nos deux camarades, Bormin & Dux sont des traqueurs à la recherche de ferrailles, matériaux servant de monnaie d’échange dans l’Arche. Ce ne sera malheureusement pas une partie de plaisir puisque la secte Nova et les goules ont envahi la zone. En naviguant à travers différents lieux, ils découvriront de nouvelles informations concernant l’Eden, une terre d’accueil pour l’humanité, selon la légende… Cette aventure sera l’occasion de faire connaissance avec de nouvelles têtes, et notamment Selma, Magnus et Farrow.

Clairement, le scénario est bien écrit sur plusieurs aspects, que ce soit sur l’histoire principale, les anecdotes provenant de l’Ainé dans l’Arche, ou encore les dialogues éparpillés lors de votre aventure. L’écriture est donc plutôt soignée dans son ensemble. L’atmosphère rendue au jeu est joliment travaillée et au final, les personnages bien qu’ils soient particuliers, sont plutôt attachés et originaux. L’aspect graphique du jeu est très raisonnable et les décors sont travaillés dans l’ensemble. Tout ça pour dire, que le jeu a su me tenir en haleine sur l’ensemble des aspects du jeu, y compris sur la difficulté des combats.

Mutant Year Zero: Road to Eden est divisé en plusieurs phases en dehors des combats. L’exploration est forcément très importante puisque celle-ci vous permettra de récupérer de la ferraille, des objets utiles pendant les combats, des artefacts et autres éléments. Il faut savoir que l’Arche est l’unique entre endroit dans lequel vous pourrez customiser vos équipements ou compétences. L’Arche est accessible depuis la map via un accès rapide. Parmi ce lieu, nous retrouvons L’Ainé qui fera preuve de sagesse, une boutique dans laquelle vous pourrez acheter des boîtes de soin, des armes, des accessoires et des objets (grenades par exemple), un magasin permettant d’upgrader vos compétences grâce aux artefacts, et un autre magasin permettant d’upgrader les armes.

Chaque héros a le droit jusqu’à 2 armes, 2 accessoires et 3 objets, tels qu’une grenade, un cocktail molotov, une grenade fumigène, etc. Comme tout beau jeu, il est donc possible de customiser les armes. Pour ce faire, vous allez devoir utiliser des pièces d’armes, récupérables lors de votre aventure ou en vendant d’anciennes armes. Chaque arme dispose de 2 niveaux d’optimisation sur lesquels il est possible d’associer des accessoires, telle qu’une visée par exemple. Ces évolutions permettront d’améliorer les critères de dégâts classiques, dégâts critiques, de distance de tir, etc. Il faudra donc bien réfléchir et analyser le situation pour vos prochains combats sachant que vous serez assez limités en pièce d’armes, surtout au début du jeu. En parallèle, les artefacts seront très utiles et vous simplifieront la vie. L’un deux permet de réduire le coût des objets à la boutique, un autre permet de doubler le nombre de PV récupérés en utilisant une boîte de soin, ou encore un autre permettant de doubler les dégâts des grenades, etc. Sur l’aspect RPG, au fur et à mesure des combats, les personnages gagnent des points d’expériences et peuvent activer de nouvelles mutations (gain d’un PV supplémentaire par exemple).

Revenons un petit peu à l’exploration. Comme indiqué précédemment, cette phase du jeu est très importante puisqu’elle vous permettra d’évoluer. Mais celle-ci ne s’arrête pas à cette étape. Puisque le fait d’explorer une zone vous permettra d’en savoir sur le nombre d’ennemis potentiels, leur position ainsi que leur zone de combat. Il faut donc faire preuve de patience et de logique. Si vous avez l’âme d’un guerrier et aimer être bourrin, vous allez très vite être refroidi par la difficulté du jeu. A vous donc d’analyser la situation et prendre l’initiative sur le combat. Ne foncez pas tête baissée et privilégié dans un premier temps les ennemis solitaires ou un groupe faible. En fonction de la situation, vous pourrez ainsi débuter la phase de combat en mode infiltration, avec des pistolets silencieux. Si vous gérez bien, vous pourrez ainsi abattre quelques ennemis sans trop de difficultés. De mon côté, lorsque j’ai débuté le jeu, j’ai eu quelques difficultés à passer certaines zones puisque j’analysais pas assez la situation et prenais part au combat assez violemment. Je l’ai vite regretté… Bien sûr, les goules et la secte de nova vous donneront du fil à retordre. Certains ayant d’ailleurs des capacités supplémentaires : le tank ayant une barre de vie assez élevée et pouvant charger sur vous et vous assommer, le robot infirmier qui peut réanimer des ennemis tombés au combat, le chazam qui peut faire appel à des renforts, sans parler des boss qui disposent de pouvoirs particuliers.

Le jeu dispose donc d’une difficulté assez élevée de base et vous fera sortir de vos gonds à plusieurs reprises en vous demandant comment vous allez réussir à affronter cette nouvelle zone avec succès. Mutant Year Zero: Road to Eden est une réelle surprise pour moi et m’a plongé dans un univers unique grâce à ses personnages atypiques, son système de combat recherché, sa difficulté et son style de jeu. Une belle découverte qui change des jeux habituels. Je recommande donc !